Page mise à jour le 1 novembre 2008

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Photo-composition Yves Delacotte
L'usine de circuits imprimés "de hautes technologies" la plus moderne d'Europe,

vit un drame !
L'impitoyable loi du profit, toujours plus avide de gains démesurés, frappe les 550 employés du site.

ASPOCOMP Finlande
abandonne lâchement le site d'Evreux
et son directeur général.
Texte Yves Delacotte


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Honte à   ASPOCOMP Finlande

L'usine d'Evreux, rachetée à Philips en 1998, s'était spécialisée depuis ce changement de propriétaire dans la fabrication de circuits imprimés haute densité, principalement pour la téléphonie mobile. Ce site, qui avait lourdement investi pour ce secteur en 2000 (26 millions d'euros, soit 35,6% de son chiffre d'affaires), subit les conséquences du retournement de conjoncture de 2001 dans les mobiles. La chute des commandes en provenance de l'unité de radiotéléphones de Philips au Mans a notamment été un coup dur pour notre site. Son chiffre d'affaire a chuté de 42% en 2001, à 41,4 millions d'euros, ce qui s'est traduit par une perte de 23,9 millions d'euros. Alors que les activités européennes d'ASPOCOMP ont diminué de 18,6% en 2001, le chiffre d'affaires du groupe finlandais n'a baissé que de 7,5% pour s'établir à 221,8 millions d'euros en 2001, grâce à la consolidation de son implantation en Asie. En investissant 34,8 Millions d'euros en Chine en 2001, ASPOCOMP a confirmé sa volonté de délocalisation. Le groupe a notamment acquis 51% des capitaux des fabricants de circuits imprimés ACP Electronics (Chine) et P.C.B. Center (Thaïlande). En particulier, l'usine chinoise d'ASPOCOMP devrait réaliser un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros d'ici à cinq ans contre seulement 9,9 millions d'euros l'an passé.


ASPOCOMP Finlande joue ainsi clairement la carte asiatique, abandonnant le site d'Evreux à son sort.




Vincent Boggio directeur général du site ASPOCOMP Evreux
Solidaire de son personnel.
Photo Yves Delacotte


Suite de la visite.
Pour vour rendre compte du bien-fondé de notre combat.
texte Yves Delacotte