Page mise à jour le 1 novembre 2008
Ces pages sont présentées avec l'autorisation de monsieur Charles GIOVACCHINI rédacteur au journal


Le père noël Finlandais est une ordure.
La Finlande, pays du père noël, abandonne lâchement
ASPOCOMP
France
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Photo Yves Delacotte
Petit historique du conflit


1er décembre 1998
Aspocomp Finfande rachète Philips circuits imprimés, le site d'Evreux fournisseur du secteur de la téléphonie mobile, emploie 500 salariés.

Année 2000
Embauche de 250 intérimaires, pour les besoins du marché.

Septembre 2000
Effectif porté à 550 titulaires avec le passage aux 35 heures.

Fin 2000
La direction décide de ne pas renouveler les contrats des 200 intérimaires présents dans l'entreprise.

Février 2001
PCC Le Mans (filiale de Philips Téléphones mobiles), principal client, se désengage. Début du chômage partiel.

18 octobre 2001
la direction annonce 202 licenciements. Elle invoque la crise de la téléphonie et de la concurrence asiatique. Le bras de fer s'engage, les salariés soutenus par les syndicats, commencent à s'organiser.

15 décembre 2001
Alors que des négociations s'engagent avec le groupe Finlandais, ils cessent le travail une journée et occupent l'usine toute une nuit. Décidés à obtenir un plan social acceptable ils iront jusqu'à bloquer l'entreprise pendant une semaine.



18 décembre 2001
Victoire. Le numéro deux du groupe Finlandais signe le plan social entre deux avions
Le Finlandais n'à pas fait le déplacement à Evreux. Il a accepté de rencontrer les représentants du personnel dans un salon de l'aéroport de Roissy...  Satisfaits du montant des indemnités complémentaires et des primes à la création d'entreprise les 202 salariés licenciés acceptent de partir pour sauver l'emploi de ceux qui vont rester au sein d'Aspocomp. Retour au calme. Un calme provisoire et de courte durée.

25 février 2002
L'entreprise est en cessation de paiement .
Déception ! Le groupe Finlandais déclare ne  plus honnorer l'accord concernant le plan social
Nouvelles conditions de travail, 3 semaines de chômage par mois.

7 mars 2002
Rendez-vous au tribunal de commerce d'Evreux. 500 salariés descendent dans la rue et vont à la rencontre de Jean-Louis Debré. Le maire les reçoit sur les marches de l'Hôtel de ville. Il leur demande de rester mobilisés et les assure de son soutien. En fin de séance, le tribunal accorde un sursis d'un mois à l'entreprise. Un mois pour trouver un repreneur. La date de la prochaine audience est fixée au 11 avril. Entre temps les salariés vont multiplier les actions pour faire valoir les accords signés dans le plan social.
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22 mars 2002
202 licenciés partent avec les seules indemnités légales.


 


Suite du combat.